Prec.gif (1018 octets)L'Église ajoute une souffrance de plus

à notre difficulté de vie...

 

Chers ami(e)s, dans la souffrance d'un divorce, je viens vous apporter un  témoignage ; mon témoignage.

J'ai vécu quatre années de réclusions qui m'on été imposées par mon ex-épouse pour des raisons que j'ai du mal à comprendre encore aujourd'hui. J'ai été condamné à dormir seul dans une chambre à l'extrémité de notre maison. Elle avait décrété également l'interdiction de se souhaiter  mutuellement fêtes et anniversaires ; elle avait aussi décidé que je ne devais plus l'embrasser et la prendre dans mes bras. 

Mon mariage n'existait plus. Ce serment d'Amour pour le meilleur et pour le pire donné devant Dieu n'avait plus de sens.  Je me pose toujours aujourd'hui  cette question ; Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

Pour essayer de sauver mon couple, je suis allé à la rencontre de psychiatres, de médecins, de religieux, de prêtres. J'ai attendu le miracle d'une reconstruction affective ; cette action divine n'est pas venue. Il fallait être deux pour aimer, et le Bon Dieu ne se substitue pas à la volonté de ses créatures. Nous sommes des êtres libres, et c'est en cela que nous sommes créateurs  à l'image de Dieu.

Ce mot "Liberté" pèse lourd de souffrances sur cette terre...

La cinquième année, je me suis jeté à corps perdu dans les bras de celles qui pouvaient m'apporter un peu de réconfort. Après ces rencontres furtives, lorsque je rentrais ; c'était à nouveau la solitude d'une pièce vide. 

Un jour,  j'ai rencontré sur Internet une femme chrétienne qui souffrait aussi, et elle m'a redonné  Espérance en une vie à nouveau  peut-être possible, et elle m'a apporté la tendresse absente depuis des années.

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 L'Église, au travers de certains de ses représentants  déclare ; vous êtes en adultère !

Le prêtre qui a prononcé ces paroles, et qui m'a refusé le sacrement de la réconciliation écrit dans un journal paroissial "Le flotteur" de mi-janvier - février 2004 - Numéro 237 l'article suivant :

 

 

Le pardon de mes péchés m'a été refusé...

Un article qui n'est pas suivi d'actes par son auteur qui est un prêtre ; 

comment appelez-vous cela ?

 

Mes Cher(e)s Amis, je vous laisse juges, et vous comprendrez aujourd'hui pourquoi beaucoup de nos Églises sont vides et froides. 

Les paroles, les écrits de certains prêtres qui sont majorité dans l'église romaine, ne sont pas en concordance avec leurs actes.

A la souffrance d'une rupture, ils ajoutent une seconde souffrance ; l'exclusion !

Nous sommes les pauvres d'aujourd'hui, et l'Église nous refuse les sacrements. Elle ajoute à notre souffrance une douleur nouvelle qui trouve sa naissance dans un manque de compassion, de compréhension.

Cette page a été envoyée à l'auteur de l'article décliné ci-dessus, ainsi qu'à l'Évêque qui m'a reçu, et qui m'a tenu à peu près le même discours "Je ne peux pas vous pardonner vos péchés..." J'ai répondu à ce pasteur "J'ai pitié pour vous, et je prierai pour vous. Vous ne savez plus où sont les plus pauvres" Mes yeux étaient noyés de larmes.

Vous pouvez m'écrire si vous partagez également cette souffrance, ou si vous avez un commentaire à apporter. Vos témoignages seront publiés si vous le souhaitez.

le 15/01/2005